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Présentation de l'association

Un beau jour d’octobre 2002, un citoyen de Bagnolet excédé de ne pouvoir recevoir de nombreuses stations de la bande FM, dont les radios de service public, à Bagnolet, mais aussi aux Lilas (93), dans le XXè à Paris, à Montreuil, Romainville, etc., se mobilise pour écouter sa radio librement…

La première adjointe au maire de Bagnolet a déjà écrit au Président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, Dominique Baudis, à ce sujet. Celui-ci lui a répondu qu'il souhaitait que les auditeurs lésés se manifestent.

Une pétition (cliquer sur pétition en haut à gauche)
pour faire appliquer le droit à l’égalité d’accès au service public (Radio France) est très vite envoyée à Dominique Baudis (avec plus de 200 signatures de riverains). Elle ne retient pas son attention.

Depuis, il est toujours impossible de capter dans de bonnes conditions France Inter, France Culture, France Musiques, Le Mouv', France Info et d’autres (Skyrock), mais Les Sans Radio de l’Est parisien se sont constitués en association.

Ils ont mobilisé les élus (députés, conseillers généraux et régionaux) et les municipalités de Bagnolet, des Lilas, de Paris XXè qui les soutiennent par un 
vœu voté en Conseil Municipal [ voir le voeu de Bagnolet ], puis adressé au CSA. 

Surtout, les Sans Radio de l’Est parisien ont eu confirmation que les perturbations dont ils sont victimes, comme 40 000 foyers de Paris, Bagnolet, Les Lilas, Montreuil et Romainville -auxquels s’ajoutent les automobilistes-, sont dues à l’émission excessive de plusieurs stations de la bande FM à partir d’antennes de la zone (en particulier sur les Mercuriales). 

Après une jurisprudence favorable de la cour d’Appel de Reims intervenue en novembre 2004 et grâce à l’envoi répété de la pétition (plus de 2 000 signatures envoyées au CSA à ce jour), Les Sans Radio de l’Est parisien ont été reçus par les deux principaux concessionnaires d’antenne (TDF et TowerCast/NRJ). Ceux-ci ont participé avec Radio France à une concertation technique engagée grâce à la mobilisation des Sans Radio de l’Est parisien par le CSA pour trouver une solution.

Les Sans Radio de l’Est parisien ont réussi à faire sortir ce dossier du… silence radio. Si aucune amélioration n’est rapidement constatée, ils se réservent la possibilité d’engager des procédures.
Pour nous faire entendre et obtenir satisfaction, nous devons être nombreux : signez la pétition!


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Contact

Les Sans Radio de l’Est Parisien
15, av de la Dhuys
93 170 Bagnolet
sans.radio@laposte.net
14 août 2022 7 14 /08 /août /2022 12:37

Le livre est paru

Histoire des Sans Radio de l’Est parisien

Août 2022

Communiqué de presse

L’objet de ce livre – disponible ici https://www.bod.fr/librairie/les-sans-radio-michel-leon-9782322406746 - est de raconter l’histoire d’un combat citoyen, local, francilien et parisien : encore aujourd’hui, en 2022, 200 000 habitants des alentours de la porte de Bagnolet ne peuvent toujours pas capter les stations de radio émises depuis la tour Eiffel sur la bande FM.

 

  • Il y a vingt ans, en octobre 2002, un Bagnoletais a décidé de se battre pour mettre fin à cette réalité ahurissante ! Avec son association, après plusieurs actions en justice, toutes victorieuses, et un accord arraché à TowerCast, il a obtenu en 2016 la diffusion numérique expérimentale des stations du groupe Radio France par un émetteur « DAB+ » local, une première hélas peu médiatisée mais pourtant pérennisée depuis 2021 sur de nouvelles fréquences, bien qu’avec une qualité sonore qui reste à améliorer. Beaucoup en ignorent l’existence : il y a si peu de communication sur la technologie DAB+ ! Nombreux sont ceux qui, encore aujourd’hui, pensent que leur poste de radio pose problème et n’est pas assez sensible pour leur permettre d’écouter toutes les stations de la FM et n’imaginent pas que c’est leur position géographique qui les empêche d’écouter les radios publiques.
  • Derrière cette action, que le livre retrace année après année, se cache l’initiative d’un citoyen féru de radio, épris de liberté et de service public, soutenu par l’association qu’il a fondée pour lutter contre une injustice : l’impossibilité d’accéder au service public de radiodiffusion ! À l’heure de la disparition de la redevance et des menaces qui pèsent sur le groupe Radio France comme sur d’autres médias, on conviendra que ce mouvement s’est principalement battu pour l’application d’un principe constitutionnel méconnu ou écorné : l’égalité d’accès au service public.
  • On peut découvrir dans cet ouvrage un combat pour que, tout simplement, 40 000 foyers parisiens – l’équivalent de la population de la ville de Bordeaux – puissent accéder à la radio publique, l’écouter comme on peut le faire partout ailleurs en France ! On peut aussi y lire une colère face au déni systématique de ce dommage pendant cinq ans par le CSA !
  • Enfin, ce citoyen et son association ont été confrontés à l’univers particulier d’une haute autorité vers laquelle ils se sont spontanément tournés en toute confiance, faisant connaissance avec cet univers politico-administratif très particulier et avec ses mystérieux enjeux. Ils ont alors découvert d’étranges enchevêtrements entre l’industrie de la diffusion radiophonique et son « gendarme », dans un mélange des genres douteux. Ayant fréquenté d’autres hautes autorités administratives (CRE, ASN…), il lui semble à présent judicieux d’inscrire ce livre dans cette dernière thématique et d’orienter sa diffusion vers ces enjeux, qui laissent souvent pantois le citoyen de bonne foi, un peu naïf sans doute, assuré de son bon droit.

 

Présentation de l’auteur : Michel Léon

  • Initiateur d’un « mouvement citoyen » géographiquement circonscrit autour de la porte de Bagnolet, qui a fait l’objet en 2005 de la création d’une association. Il en est toujours le président, assisté d’administrateurs, dont deux spécialistes (un journaliste scientifique et un électronicien, maître de conférences honoraire à Paris-Jussieu, tous deux passionnés par la magie des ondes radiophoniques).
  • Professionnellement, il a été journaliste pendant près de quarante ans (réalisant entre autres l’ouvrage Paroles d’élus pendant dix ans), après avoir été attaché de presse au sein de cabinets ministériels dans les années 1980.

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